Iran Focus, Téhéran, 6 juillet La crème des troupes délite de la théocratie, le corps des gardiens de la révolution (pasdarans), a juré de défendre le nouveau président ultraconservateur face à la « campagne de calomnies », et qualifient Ahmadinejad de « modèle islamique ».
« Il est nécessaire de déclarer que les gardiens en uniforme vert sont prêts et que [la milice du »> Bassidj est capable ( )de soutenir et de coopérer avec le gouvernement de votre excellence », a déclaré le général Rahim Safavi, commandant en chef des gardiens de la révolution, dans un message de félicitation à Ahmadinejad.
Le corps des gardiens de la révolution est larmée idéologique loyale au guide suprême et, selon sa charte, elle a pour rôle « dexporter la révolution islamique à travers le monde ». Les pasdarans et la milice paramilitaire du Bassidj, ont pour tâche de « défendre la révolution islamique face aux menaces étrangères et intérieures ».
Dans un discours à la conférence des commandants du Bassidj à Téhéran, le numéro deux des gardiens de la révolution, le général Mohammad-Bagher Zolghadr a déclaré qu « avec larmée américaine à nos frontières, si le taux de participation avait été bas dans cette élection, cela aurait aiguisé lappétit de lennemi. »
Pour Zolghadr, le résultat des élections « a rempli tous les objectifs du guide suprême ». Ce commandant a joué un rôle clé dans lorganisation des 300.000 hommes du corps des gardiens de la révolution et du Bassidj pour influencer le résultat des élections par des fraudes massives.
« Le monde sest fait des illusions en croyant que le peuple iranien ne soutenait pas la République islamique. Ils ont fait beaucoup de propagande là-dessus et certains de ces valets ont même appelé à un référendum et dit que le peuple iranien était prêt pour un changement de régime », a-t-il ajouté.
Zolghadr qui est impliqué dans plusieurs opérations terroristes à létranger et dans le meurtre de dissidents dans le pays, a estimé que le nouveau président « doit choisir des hommes pieux et de principe pour son gouvernement et naccorder aucune attention aux groupes politiques qui font pression pour obtenir davantage de portefeuilles. »
Lhommage des commandants des gardiens de la révolution au nouveau président iranien intervient après quAhmadinejad ait brisé son silence et rejeté lavalanche dallégations sur son passé comme étant « sans fondement ». Il a nié avoir joué un rôle dans lassassinat de dissidents iraniens à Vienne. Il a également rejeté des accusations séparées de son implication dans la prise dotages de 1979 à lambassade américaine de Téhéran, faites par plusieurs anciens otages.