Press Association, mardi 22 novembre – Tony Blair a exprimé ses inquiétudes « réelles et véritables » au sujet de la direction quétait en train de prendre lIran.
Le Premier ministre a déclaré que le programme nucléaire de cet État marginal, ainsi que son soutien au terrorisme et son « intervention » en Irak constituaient des raisons de sinquiéter.
« Pour chacun de ces problèmes, nous avons des raisons réelles et véritables de nous inquiéter », a-t-il dit. « Cependant personne nenvisage daction militaire et tout ce qui sensuit. LIran est un pays très différent sous beaucoup daspects et il serait tout aussi bien que le changement en Iran vienne de lintérieur, en fin de compte. Mais cest pour nous un souci et une angoisse parce que lIran est un pays puissant possédant une grande partie des ressources en énergie du monde.»
M. Blair avait mené la condamnation internationale du Président iranien Mahmoud Ahmadinejad pour ses propos selon lesquels Israël devait être rayé de la carte.
Le Premier ministre britannique Tony Blair a déclaré à un comité de ténor du parlement que les événements récents en Iran « ne présagent rien de bon ».
« Les choses sont certainement devenues plus difficiles depuis lélection du nouveau président ; nous devons être francs à ce sujet », a-t-il déclaré aux parlementaires.
Mais les discussions entre Téhéran et les « trois européens » (la Grande Bretagne, la France et lAllemagne) concernant les obligations nucléaires de lIran se poursuivaient « dans une certaine mesure », a dit M. Blair.
Si lIran venait à développer une capacité nucléaire militaire, cela constituerait « une menace très sérieuse pour la stabilité et la paix dans le monde », a averti Blair.
Lobjectif à long terme doit être la diffusion de la démocratie et des droits de lhomme au Moyen Orient, a-t-il ajouté. « Si nous parvenons à ce but, beaucoup de choses vont changer dans le monde concernant la sécurité et dautres problèmes. »
M. Blair a ajouté : « Je pense que beaucoup trop de régimes au Moyen-Orient ont conclu une sorte de pacte tacite avec leur peuple et avec une partie de leurs valeurs civiques où, en échange de droits humains et politiques médiocres, vous vous retrouvez avec un élément extrémiste religieux à sa tête. Et je crois que cest ce à quoi nous sommes confrontés. »