Iran Focus, Londres, 5 janvier Selon Iran Focus, au moins la moitié des 25 gouverneurs adjoints nommés par le président radical Mahmoud Ahmadinejad sont des officiers du ministère des Renseignements et de la Sécurité, la police secrète du pays. Sept autres sont des hauts commandants du corps délite des gardiens de la révolution (CGR).
LIran est divisé en 30 provinces.
Le nouveau ministre de lIntérieur, lhodjatoleslam Mostafa Pour-Mohammadi, remplace systématiquement tous les hauts responsables de ladministration des provinces. Pour-Mohammadi a été pendant des années le numéro deux de ce redoutable appareil despionnage. Avant son arrivée au poste de ministre de lIntérieur dAhmadinejad, ce religieux chiite radical dirigeait le Département spécial de la sécurité et des renseignements du cabinet du guide suprême, layatollah Ali Khamenei.
Les profondes modifications ainsi que les nominations politiques opérées par Pour-Mohammadi ont fait du ministère de lIntérieur une des agences de sécurité les plus puissantes du pays. Le commandant adjoint du CGR, le général Mohammad-Bagher Zolghadr, a été désigné adjoint de Pour-Mohammadi. Il est entièrement responsable de la sécurité intérieure.
La décision récente de Khamenei de nommer Pour-Mohammadi commandant en chef suppléant des Forces de sécurité de lÉtat lui confère un pouvoir total sur limportante force de police de lIran.
« La réputation de Pour-Mohammadi se fonde sur deux éléments : sa nature impitoyable sans égal et sa loyauté indiscutable envers Khamenei », explique Ali Mohebbi, écrivain sur les affaires iraniennes basé à Dubaï, ville du Golfe Persique.
Au moins 11 ministres du cabinet dAhmadinejad sont danciens hauts officiers des Gardiens de la Révolution et de ses agences affiliées, la force paramilitaire du Bassidj et de la Croisade de la Reconstruction.