Iran Focus, Téhéran, 11 janvier Lundi, lancien président iranien, layatollah Ali Akbar Hachemi Rafsandjani, a déclaré aux commandants supérieurs du Corps des Gardiens de la Révolution (CGR) en Iran que les « ennemis » de la théocratie se tenaient prêts à commencer une campagne visant à saper le régime clérical, a rapporté lagence de presse dÉtat, ISNA.
« Nos ennemis sont prêts à prendre avantage de la situation intérieure du pays pour créer de nouveaux ennuis à lIran, mais nous ne savons pas où ces ennuis vont commencer », a expliqué Rafsandjani. « Tout ce que nous savons, cest quils sont résolus dans leur décision de ne pas autoriser la République Islamique à obtenir de la technologie moderne à elle seule. »
Rafsandjani, qui préside le Conseil de discernement des intérêts de lÉtat, a déclaré : « Les ennemis ne veulent pas tolérer lexistence dune telle puissance au Moyen Orient et vont probablement ériger des barrières partout où ils peuvent pour nous empêcher datteindre nos objectifs ».
« Jusquà maintenant, ils ont échoué, comme ils ont échoué au début de la révolution islamique et dans la [guerre Iran-Irak »> », a-t-il dit.
« Ils savent que nous recherchons le progrès scientifique, que nous avons ouvert la voie pour celui-ci et que nous avons fait un bond scientifique », a expliqué Rafsandjani qui faisait allusion au programme nucléaire avancé de lIran.
Rafsandjani sadressait à des hauts commandants du CGR à loccasion de lanniversaire de lopération Karbala 5, une offensive au sol majeure lancée par lIran pendant la guerre qui a duré huit années contre lIrak. Rafsandjani, bras droit de layatollah Khomeiny, était le commandant en chef suppléant des forces armées à lépoque.
Les experts perçoivent les commentaires intransigeants de Rafsandjani lors de ce meeting comme une tentative de la part de lancien président de chercher à gagner la faveur de laile ultraconservatrice du pouvoir en Iran.
Rafsandjani a prévenu les factions au pouvoir de ne pas laisser les « ennemis » tirer avantage de leurs divisions.
« Les circonstances actuelles nécessitent résistance et unité. Lorsque [les ennemis »> se rendront compte que nous sommes prêts, ils noseront rien faire contre nous », a-t-il affirmé.
« Naturellement, nos ennemis ne veulent pas que nous obtenions la technologie nucléaire, même si, dans leurs principes de base, ils disent quils reconnaissent les droits de tous les pays. Ils ne veulent pas que nous devenions puissants, mais nous insistons pour continuer sur cette voie », a affirmé Rafsandjani.