Iran Focus, Téhéran, 25 janvier Le président radical iranien Mahmoud Ahmadinejad a accusé les États-Unis et la Grande-Bretagne dêtre derrière le double attentat qui a eu lieu dans la ville dAhwaz, dans le sud de lIran.
Au moins huit personnes sont mortes et des dizaines ont été blessées lorsque deux bombes ont explosé mardi dans une banque et un bâtiment public dans cette ville pétrolière.
Mercredi matin, après une réunion du cabinet à Téhéran, Ahmadinejad a déclaré : « Lempreinte des occupants de lIrak dans les événements dAhwaz est on ne peut plus claire et ils doivent reconnaître leur responsabilité dans ces actes criminels ».
Parallèlement, le ministre des Affaires Étrangères iranien Manouchehr Mottaki a accusé la Grande-Bretagne dêtre impliquée dans les deux attentats.
« La Grande-Bretagne doit répondre aux questions que se pose la nation iranienne au sujet des événements dAhwaz et des explosions terroristes [dans la province »> du Khouzistan », a affirmé Mottaki.
Ahwaz, capitale de la province du Khouzistan dominée par les Arabes, est le lieu de protestations anti-gouvernementales persistantes depuis début 2005. LIran montre du doigt la Grande-Bretagne et laccuse dêtre le principal auteur des violences dirigées contre le gouvernement en Khouzistan.
Mottaki a affirmé que Londres devait répondre de sa « coopération et de son soutien aux forces occupantes à Basra et des troubles, explosions et événements qui se sont produits en Khouzistan».
Le ministre des Affaires Étrangères iranien a déclaré que les services de renseignements de son pays sont certains que les attentats ont été planifiés soit à Londres, soit à Basra, ville du sud de lIrak, où sont basées les troupes britanniques.
« Les attentats dhier ont été commis par des individus qui, aux côtés de leurs collègues de même sensibilité à Londres, prennent fièrement des photos avec les dirigeants britanniques. A Basra, ils sont soutenus par les commandants de larmée britannique. Le gouvernement britannique doit répondre de ses actes devant la nation iranienne », a affirmé Mottaki.