The Wall Street Journal, 20 septembre – Super Micro Computer Inc. a plaidé coupable aux accusations dexportation de composants informatiques vers lIran en 2001 et en 2002 en violation dun arrêté sur la sécurité nationale, a déclaré le représentant du ministère public pour le district de Californie du Nord.
Super Micro, basé à San José en Californie, qui produit des serveurs, des cartes mères et des unités dalimentation électrique, a accepté de payer une amende de 150 000 dollars. La société na pu être contactée pour des commentaires.
Super Micro a plaidé coupable aux accusations de vente de 300 cartes mères à une société située à Dubaï, sachant que les composants seraient ensuite livrés en Iran, a affirmé le ministère de la Justice. A lépoque des faits, il était illégal dexporter des cartes mères vers lIran sans autorisation, selon le procureur. Ces produits ne sont plus sujets à de telles restrictions, a affirmé le ministère de la Justice.
Dans un accord entre le procureur et lavocat de la défense, le gouvernement a noté que Super Micro avait été informé de lenquête en février 2004 et quil avait pris des mesures de redressement comprenant la création dun programme de contrôle des exportations cette année-là.
Grâce à ce programme, le procureur a jugé dans le cadre de cet accord quil nétait pas nécessaire de mettre Super Micro à lépreuve. Le gouvernement a affirmé avoir surveillé les exportations de cette société et navoir découvert aucune autre infraction.