AFP : 20 décembre – Des milliers de personnes, victimes du séisme qui a fait environ 31.000 morts dans la ville iranienne de Bam il y a un an, ont encore besoin de soutien psychologique, a indiqué lundi la Fédération internationale de la Croix-Rouge (FICR) dans un communiqué.
L’impact psychologique de la catastrophe se traduit notamment par des « troubles du sommeil, l’incapacité à assurer des tâches courantes, la violence domestique, et une augmentation de la toxicomanie », s’est inquiétée lundi la FICR.
Le 26 décembre 2003, le séisme le plus meurtrier depuis plus d’un quart de siècle avait détruit 85 % de la ville de Bam (sud-est de l’Iran), dont les origines remontaient à plus de deux millénaires, tuant près de 31.000 de ses habitants et laissant près de 75.000 sans-abri.
La hausse de la consommation de stupéfiants observée à la suite du tremblement de terre est favorisée par le fait que Bam se trouve sur la route de la drogue en provenance de l’Afghanistan et du Pakistan, a indiqué la Fédération.
L’organisation a signalé que ses équipes avaient eu des entretiens avec plus de 20.000 sinistrés de Bam, dont plus de 5.600 ont bénéficié de séances individuelles ou collectives de conseils psychologiques.
cam/cls
Séisme de Bam: Des milliers de victimes ont encore besoin de soutien psychologique (Croix-Rouge)
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