AFP, Washington, 9 avril – L’entreprise américaine de services à l’industrie pétrolière Halliburton a indiqué lundi qu’elle avait mis un terme à toutes ses activités en Iran.
Halliburton avait annoncé en janvier 2005 son intention de ne plus travailler en Iran mais qu’elle continuerait d’honorer les contrats déjà signés. Elle n’employait dans ce pays que de la main d’ouvre non-américaine en vertu de l’embargo dans les échanges commerciaux entre les Etats-Unis et l’Iran décrété par Washington.
Halliburton, qui était dirigée entre 1995 et 2000 par Dick Cheney avant qu’il ne devienne vice-président des Etats-Unis, a souligné lundi que ses activités en Iran avant leur interruption « étaient de toute évidence autorisées par les loi et règlements applicables ». »
Ceux-ci stipulent notamment que les entreprises américaines ne peuvent investir plus de 40 millions de dollars dans le secteur énergétique iranien sous peine de sanctions.
Halliburton a indiqué que la valeur de ses contrats en Iran n’a jamais dépassé de 30 à 40 millions de dollars, les qualifiant elle-même de « minuscules ».
Halliburton avait fait part début mars son intention de transférer son siège à Dubaï, aux Emirats arabes unis, afin de mieux assurer l’expansion de ses opérations au Moyen-Orient et en Asie. Celui-ci se trouve actuellement à Houston (Texas, sud).