Iran Focus, Téhéran, 7 janvier Le vice président du QG de lutte contre les stupéfiants en Iran a annoncé que la drogue affecte 11 millions dIraniens dans le pays.
Le Dr. Ali Hachemi a dit que ce chiffre étonnement élevé touche des personnes venant de toutes les couches sociales, y compris des familles dont les vies ont été totalement détruite par la drogue.
Evoquant le taux dhommes emprisonnés et drogués, Hachemi a déclaré que « 65% de ces individus ont de un à cinq enfants. »
« 60% des prisons renferme des drogués », a-t-il ajouté. Hachemi a reconnu que les individus les plus jeunes avec moins de chances de trouver des emplois permanents et étant sujet à de plus grandes difficultés ne pouvaient pas se sevrer à cause des sentences quils recevaient.
Récemment, de hauts responsables iraniens ont reconnu létendue des ravages de la drogue, estimant qu’il s’agissait dune catastrophe. Une haute autorité a déclaré la semaine dernière quen moyenne cela prenait moins de temps pour quelquun dacheter de la drogue dans la rue que pour le service des urgences d’arriver sur place pour une overdose.
Un député du la commission de la santé a affirmé récemment aux agences de presse officielle que chaque jour de plus en plus de femmes et de filles se droguaient.
Il a critiqué la réaction du gouvernement, ajoutant que « malheureusement, il est plus simple maintenant pour de se procurer de la drogue que de trouver du pain et ça conduit à un usage accru de ces substances. »
LIran est sous surveillance rapprochée à cause de l’ampleur de la drogue trouvée dans les villes iraniennes. De nombreux experts craignent que certains services et autorités soient impliqués dans l’exportation de drogue.