La Voix de l’Amérique (VOA News), 17 août – Les médias iraniens affirment que les autorités veulent traduire en justice cinq responsables argentins, accusés d’atteinte à la sécurité de l’Iran.
Ces cinq Argentins s’occupaient d’une enquête sur l’attentat à la bombe impliquant l’Iran contre un centre de la communauté juive de Buenos Aires en 1994. L’attentat avait fait 85 morts et environ 300 blessés.
Des médias iraniens disent que les Argentins font face à plusieurs chefs d’inculpation, y compris le montage d’un dossier contre le gouvernement de l’Iran.
Les cinq fonctionnaires auraient été informés de leur convocation au tribunal par voie diplomatique.
Des médias iraniens disent que des mandats d’arrêt internationaux seront lancés si les Argentins ne se rendent pas en Iran pour y être jugés.
Un procureur argentin avait dit l’an dernier qu’il y avait des preuves comme quoi de hauts dirigeants iraniens avaient ordonné à un groupe de militant libanais du Hezbollah de mener l’attentat contre le centre juif.
L’Iran et Hezbollah ont démenti à plusieurs reprises toute participation.
Personne n’a été reconnu coupable dans cet attentat qui reste le plus mortel de l’histoire de l’Argentine.
Les médias iraniens disent que parmi les cinq fonctionnaires convoqués en Iran se trouvent un ancien ministre de l’Intérieur argentin, un ancien juge, un ancien leader juif argentin et deux anciens accusateurs.
(Avec AP).