Shell, la compagnie espagnole Repsol et la compagnie nationale pétrolière iranienne NIOC ont signé en janvier 2002 un accord de principe sur le développement de la Phase 13 dans le cadre du projet Persian LNG (GPL perse).
A l’époque, Shell avait annoncé que les livraisons de gaz de pétrole liquéfié pourraient débuter en 2007.
Cependant, des sanctions des Nations unies à l’encontre de l’Iran en raison de son programme nucléaire soupçonné par les Occidentaux d’avoir des visées militaires – ce que dément Téhéran – ont ralenti le processus, de même que des critiques de l’accord par des hommes politiques et des investisseurs américains.
De son côté, l’Iran a manifesté son impatience et menacé la compagnie anglo-néerlandaise de l’exclure du projet si elle ne s’y engageait pas concrètement.
"Nous avons accepté le principe d’une substitution de phases ultérieures alternatives du projet PLNG de sorte que NIOC puisse engager le développement immédiat de la Phase 13", a dit la porte-parole de Shell.
Elle n’a pas voulu donner les raisons de cette décision et Repsol n’a pu être contacté.
L’Iran va maintenant devoir trouver de nouveaux partenaires pour le projet.
Des médias ont suggéré que le russe Gazprom, Indian Oil Corp ou des compagnies chinoises pourraient se joindre au projet, mais leur expérience en matière de GPL est limitée.