M. Gates, qui avait appelé en 2004 à davantage de relations diplomatiques avec l’Iran, a cependant jugé inutile de négocier maintenant avec un gouvernement dirigé par le président Mahmoud Ahmedinejad.
"Nous devons trouver un moyen d’avoir des contreparties (à offrir) aux Iraniens et ensuite nous asseoir et parler avec eux", a-t-il dit lors d’un discours à l’American academy of diplomacy.
"S’il doit y avoir une discussion, alors ils doivent avoir quelque chose aussi", a-t-il dit. "Nous ne pouvons pas aller discuter et être entièrement demandeurs avec eux, sans sentir qu’ils ont besoin de quelque chose de nous", a-t-il poursuivi.
Le ministre a dit que les Etats-Unis devaient rechercher des moyens en dehors du gouvernement pour "ouvrir la voie (à plus d’échanges) et avoir plus de personnes voyageant entre les deux pays".
"Il y a en fait un nombre notable d’Iraniens qui viennent en visite aux Etats-Unis", a-t-il expliqué, "nous devons augmenter le flux qui effectue le trajet inverse, non pas d’Iraniens mais d’Américains".
Les tensions entre l’Iran et les Etats-Unis ont connu une recrudescence depuis que Washington accuse Téhéran de financer, d’entraîner et d’armer les milices chiites responsables d’attaques contre l’armée américaine en Irak.
Téhéran a annoncé qu’il ne tiendrait pas un 4e round de négociations avec les Etats-Unis sur la sécurité en Irak.