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Attentat de Chiraz: les auteurs ont « avoué » leurs liens avec USA et Israël (procureur iranien)

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"Les auteurs de l’attentat contre la mosquée de Chiraz ont avoué avoir des liens avec l’oppression mondiale, en particulier les Etats-Unis et Israël", a-t-il déclaré.

Il a ajouté que les membres du groupe avaient avoué avoir perpétré "une ou deux opérations mineures", a-t-il ajouté sans donner plus de détails. "Le groupe est entré dans une phase militaire il y a un an", a-t-il dit.

"Dix personnes ont été arrêtées dans la province de Fars et d’autres ailleurs", a-t-il ajouté, ajoutant que d’autres arrestations seraient effectuées. Il a précisé que cette affaire serait prise en charge par le Tribunal révolutionnaire de Téhéran.

Les autorités avaient jusqu’à présent annoncé l’arrestation de quinze personnes.

Un peu plus tôt dans la journée, l’ayatollah Ahmad Khatami a déclaré que les membres du groupe voulaient commettre des attentats à la foire du livre de Téhéran mais aussi dans la ville sainte de Qom, située à 120 km au sud de la capitale.
L’Iran a imputé à des groupes monarchistes soutenus par les pays occidentaux l’attentat qui a fait 13 morts et 200 blessés à Chiraz le 12 avril.

Les autorités iraniennes avaient un temps affirmé que l’explosion, qui s’était produite dans une mosquée bondée, était accidentelle.

Des attentats meurtriers ont été perpétrés ces dernières années dans des villes frontalières de l’Iran, où résident des minorités ethniques. Les autorités iraniennes ont accusé les Etats-Unis et la Grande-Bretagne d’en être les instigateurs.

Mais une attaque dans une ville telle que Chiraz, l’une des plus grandes du pays, est sans précédent. Cette cité historique est éloignée de toute zone frontalière et ne compte pas de minorités importantes.

Pas de réel progrès sur le dossier nucléaire iranien à l’AIEA (diplomates)

AFP, Vienne, 23 mai – A quelques jours de la publication d’un nouveau rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), des diplomates ne prévoyaient aucun réel progrès vendredi sur la question des études que mènerait Téhéran pour militariser son programme nucléaire.

Selon eux, l’Iran continue de faire obstruction aux investigations de l’Agence onusienne. Le rapport, qui doit être publié prochainement et avant la réunion du conseil des gouverneurs de l’AIEA du 2 au 6 juin à Vienne, ne devrait apporter que peu d’avancées.

Téhéran insiste sur le fait que les récentes visites d’inspecteurs de l’AIEA, venus s’entretenir de ce problème, se sont bien déroulées.

Pourtant, selon un diplomate occidental souhaitant conserver l’anonymat interrogé par l’AFP, la position iranienne reste quasiment inchangée: les allégations concernant ces études sont sans fondement et les rapports des services de renseignements qui les étayent sont faux.

Les études que mènerait Téhéran porteraient notamment sur la fabrication d’ogives, la possible conversion du missile Shahab-3 en vecteur d’arme nucléaire ou encore des installations pour des essais nucléaires souterrains.
En début de semaine, l’ambassadeur américain auprès de l’AIEA, Gregory Schulte, avait prévenu devant des journalistes que Washington ne se satisferait pas des assurances données par l’Iran et souhaitait une réponse détaillée de Téhéran.

Les Etats-Unis veulent également que Téhéran applique le Protocole additionnel du Traité de non-prolifération nucléaire, permettant des contrôles inopinés des inspecteurs de l’AIEA sur les sites nucléaires.

"Nous attendons de voir si l’Iran est prêt à suspendre l’enrichissement d’uranium", qui permet de produire du combustible pour des centrales civiles mais peut aussi avoir une utilisation militaire, a ajouté M. Schulte.

Le dernier rapport de l’AIEA sur l’Iran en février avait écarté la plupart des doutes quant aux activités nucléaires passées de Téhéran. Mais il avait réclamé une réponse convaincante de Téhéran concernant des rapports de services de renseignement sur des études visant à une militarisation des activités nucléaires.

L’agence onusienne n’accepte pas les explications iraniennes et veut que Téhéran présente des preuves réfutant les allégations.

Comme les précédents, le prochain rapport devrait confirmer que Téhéran a ignoré, malgré trois séries de sanctions, les demandes du Conseil de sécurité de l’ONU réclamant l’arrêt de ses activités d’enrichissement d’uranium.

Une source proche des services de renseignement a indiqué à l’AFP que l’Iran a commencé l’expérimentation d’un nouveau type de centrifugeuses IR-3, plus efficaces selon Téhéran, dans son principal centre de recherche de Natanz.

"Les Iraniens travaillent jour et nuit pour obtenir des résultats immédiats", a souligné cette source, avertissant que les tests de l’IR-3 ont atteint leur phase finale. Selon cette source, un petit nombre des nouvelles centrifugeuses a déjà été installé à Natanz.
Selon un diplomate proche de l’AIEA, les inspecteurs de l’organisation basée à Vienne ont eu accès au prototype de ce modèle IR-3.

Suite à l’embargo commercial qui frappe le pays depuis 1979, l’Iran a été obligé de concevoir ses propres modèles, dérivés des machines occidentales P1 et P2, devant l’impossibilité de se procurer des pièces détachées à l’étranger.

Mais, malgré l’annonce le 8 avril par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad de l’installation de 6.000 centrifugeuses supplémentaires à Natanz, les progrès de l’enrichissement seraient moins avancés qu’officiellement proclamé, selon des observateurs. L’immense majorité des machines fonctionnant à Natanz sont du modèle le plus ancien P1.

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