Les deux pays ont également insisté sur "le développement de leurs relations de défense" et insisté sur "la nécessité pour les forces étrangères et d’occupation, qui sont la source de l’insécurité et de l’instabilité dans la région, de partir", affirme le texte.
La visite de M. Turkmani, arrivé en Iran samedi, intervient après l’annonce il y a une semaine par la Syrie et Israël qu’ils avaient engagé des négociations indirectes de paix par l’intermédiaire de la Turquie.
M. Turkmani a rencontré le président iranien Mahmoud Ahmadinejad ainsi que le général Mohammad Ali Jafari, le chef des Gardiens de la révolution, l’armée d’élite du régime islamique, et a visité plusieurs usines d’armement.
Le président Ahmadinejad a déclaré lundi, en recevant M. Turkmani, être certain que la Syrie n’abandonnerait pas la lutte contre Israël.
Jeudi dernier, la ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, a posé comme condition à tout progrès dans les discussions avec Damas la rupture de ses liens avec "l’Iran, le Hezbollah (libanais) et le Hamas (palestinien) et les autres organisations terroristes".
Une exigence que la Syrie a rejeté.
Dimanche, en recevant M. Turkmani, son homologue iranien Mostapha Mohammad-Najar a assuré que la Syrie demeurait l’allié "stratégique" de Téhéran.
L’alliance entre l’Iran et la Syrie, remontant à la révolution islamique iranienne de 1979, s’est renforcée en 2006 avec la signature d’un accord de coopération militaire.