Il est arrivé vers 15H00 (10H30 GMT) à Téhéran, dans un avion en provenance de Zahedan (sud-est) et semblait en bonne santé.
Le chef de la police des frontières, le commandant Ghassem Rezaie, a déclaré que "le touriste japonais et l’imam de prière de Fahradj (enlevé il y deux mois dans la même région) ont été libérés sans qu’aucun gage n’ait été donné aux rebelles", a rapporté l’agence semi-officielle Fars.
Le ministre iranien des Renseignements Gholamhossein Mohseni-Ejeie avait annoncé samedi la libération de M. Nakamura, "qui avait été enlevé il y a dix mois par des trafiquants de drogue et des bandits armés dans la province de Kerman (sud), puis transféré au Pakistan".
L’étudiant âgé de 23 ans au moment de son rapt avait été enlevé à Bam, où il faisait du tourisme. Il avait ensuite été transféré dans la province voisine de Sistan-Balouchistan (sud-est), frontalière du Pakistan, puis dans ce pays.
Peu après l’enlèvement une source des services de sécurité avait accusé un bandit dénommé "Shah-Bakhsh", le même nom qu’un ravisseur présumé de deux Belges en août.
Le ravisseur avait, selon cette source, "enlevé l’étudiant pour l’échanger avec son fils (…), qui appartient à son groupe de bandits et a été arrêté récemment".
Les provinces de Kerman et de Sistan-Balouchistan sont réputées peu sûres à cause de la présence de bandits armés et de trafiquants de drogue.
L’insécurité dans la région est aussi alimentée par la présence du groupe Jundallah, accusé par Téhéran d’avoir mené plusieurs actions armées meurtrières au Sistan-Balouchistan.
L’Iran a annoncé samedi que le Pakistan lui avait remis la veille un responsable de Jundallah, Abdolhamid Righi, qui serait le frère du chef du groupe, Abdolmalek Righi.