Le gouvernement allemand "n’émet pas d’interdiction générale" concernant des contrats entre Allemands et Iraniens mais appelle les entrepreneurs à faire preuve de "tact", a dit Thomas Steg, porte-parole adjoint de la chancelière Angela Merkel.
"Nous mettons en garde les entreprises sur le caractère très sensible" des relations économiques avec l’Iran, a-t-il dit, en appelant aussi au "sens moral" des entreprises.
Ces déclarations sonnent comme un avertissement voilé à l’entreprise allemande Steiner, signataire d’un contrat d’une valeur estimée à 100 millions d’euros pour installer des sites de liquéfaction de gaz en Iran.
Cette commande a été dénoncée par le gouvernement israélien et par le centre Simon Wiesenthal.
M. Steg a toutefois rappelé que ce contrat "ne tombait pas sous le coup des sanctions internationales" prévues en raison du programme nucléaire iranien et que, de ce fait, Berlin n’avait "aucune raison légale" de bloquer cette transaction.