AFP, 8 mars 2009 – Le taux d’inflation sur un an dans les zones urbaines en Iran a monté de près de deux points au mois iranien de Bahman (20 janvier-18 février) par rapport au mois précédent, à 25,9%, ont rapporté les agences iraniennes.
Ce chiffre de la Banque centrale, cité par l’agence Isna, reste inférieur au pic enregistré en septembre dernier, à 29,5%. Mais il met en doute l’espoir du président de la Banque, Mahmoud Bahmani, de voir le taux d’inflation revenir à 22 ou 23% à la fin de l’année iranienne (20 mars).
Cette période, au cours de laquelle de très nombreux ménages iraniens engagent traditionnellement des dépenses d’équipement, s’accompagne généralement d’une forte hausse des prix.
Les responsables de la banque centrale ont souligné par le passé que le principal facteur de la hausse des prix était une injection massive de liquidités dans le circuit économique par le gouvernement.
La politique de dépenses publiques du président Mahmoud Ahmadinejad, qui doit se représenter pour quatre ans en juin, a été critiquée par de nombreux économistes compte tenu de ses effets inflationnistes.
Ces derniers ont prédit qu’une inflation élevée persisterait à court et moyen termes à cause du volume de liquidités déjà injecté dans le circuit économique.
Le président Ahmadinejad a soumis en janvier au Parlement un projet de budget, encore débattu, qui serait déficitaire.