Iran Focus: Des centaines de proches des manifestants arrêtés, ont poursuivi aujourdhui 12 juillet, pour la quatrième semaine, leur rassemblement devant la prison dEvine et le tribunal dans la rue Moallem. Les familles portaient des photos de leurs enfants et demandaient leur libération sans condition. Redoutant que la protestation ne prenne de lampleur, le régime avait envoyé un nombre impressionnant de forces répressives devant la porte de la prison dEvine.
Par ailleurs, un autre jeune arrêté durant le soulèvement national, Sahrab Aarabi, serait mort sous la torture à la prison dEvine. Il avait 19 ans et avait été arrêté le 20 juin dans une manifestation. Le sulfureux procureur Saïd Mortezavi qui a donné lordre de torturer et dexécuter des milliers de prisonniers politiques et de droits commun, a ordonné à la famille daller chercher le corps à la prison dEvine.
Un autre prisonnier, Saïd Allahyari, 23 ans, prisonnier politique, a été exécuté comme un droit commun par le régime clérical. Il faisait partie des six prisonniers exécutés le 1er juillet. Il avait été arrêté il y a deux ans, accusé davoir combattu les forces de sécurité et avait été transféré à la prison de Gohardacht de la ville de Karadj dans la banlieue de Téhéran.
Pour renforcer le climat de terreur, les agents du régime avaient transféré Saïd Allahyari et Nasser Kheirollahi, un autre détenu politique, et quatre autres prisonniers à la prison d’Evine le 30 juin pour les exécuter. Ils ont été pendus le 1er juillet. La presse officielle a prétendu quil sagissait de meurtriers.
Le régime a exécuté de nombreux prisonniers politiques par le passé sous de fausses accusations de trafic de drogue et de délits de droit commun.