Iran Focus: Des centaines de personnes arrêtées le 4 novembre à Téhéran et en province, lors des manifestations anti gouvernementaux viennent de grossir les détenus politiques en Iran. Selon certains chiffres fiables plus de 5000 personnes sont toujours emprisonnées depuis que les manifestations qui ont éclaté après l’élection présidentielle truquée de Mahmoud Ahmadinejad.
Les familles de personnes fraichement arrêtées mercredi dernier se précipitent vers les centres de détentions et les prisons pour avoir des nouvelles de leurs proches et réclamer leur libération.
Selon des sources de la résistance iranienne des centaines de filles dont des jeunes femmes de 20 à 30 ans ont été arrêtées durant les affrontements de mercredi. Des témoins ont vue des jeunes filles transférés au centre de détention Vozara à Téhéran. Ce centre est réputé disposer de cellules sans hygiène et sans accès aux sanitaires. Les détenues se trouvent souvent blessées et frappées sont gardées affamées sans aucune possibilité de repos.
Depuis le 5 novembre chaque jour, des centaines de membres de familles de ces personnes se rassemblent devant le tribunal de la révolution, ou le centre de détention Vozara, ou même devant la prison d’Evine.
Le 7 novembre, ils portent des pancartes, appelant à la libération inconditionnelle d proches. D’autres habitants de Téhéran se sont solidarisés avec ces familles. Mais les forces de police ont tenté de les disperser.
Le comportement des autorités est grossier et humiliant envers ces familles. Ils ont essayé de leur arracher violemment les pancartes mais se sont heurtés à la résistance manifestant.
Iran : les manifestants arrêtés le 4 novembre viennent grossir le nombre des détenus politiques
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