AFP: La France condamne les violences "inacceptables" commises, selon elle, "contre de simples manifestants" lors des protestations organisées lundi en Iran, de même que "les arrestations arbitraires", a déclaré mardi le ministère français des Affaires étrangères.
"Les violences commises contre de simples manifestants et les arrestations arbitraires sont inacceptables", a déclaré le porte-parole du ministère, Bernard Valero, les qualifiant de "nouvelle vague de sévère répression".
"Nous recevons des informations selon lesquelles (l’opposant) Mir Hossein Moussavi est bloqué dans ses bureaux. Nous rappelons que les autorités iraniennes sont responsables de la sécurité de tous les Iraniens, y compris les représentants de l’opposition", a-t-il ajouté.
Le procureur général iranien a lancé mardi un avertissement à Mir Hossein Moussavi, l’un des dirigeants de l’opposition au président Mahmoud Ahmadinejad, qui était par ailleurs bloqué par des manifestants dans son bureau à l’Académie des beaux-arts de Téhéran.
Le procureur général Gholamhossein Mohseni Ejeie a affirmé lors d’une conférence de presse qu’il n’y aurait plus de "tolérance" à l’égard de l’ancien Premier ministre et d’autres responsables de l’opposition qui contestent la réélection du président Ahmadinejad en juin.
La veille, des milliers de manifestants, opposés à Mahmoud Ahmadinejad, avaient bravé les interdictions du pouvoir et s’étaient rassemblés dans plusieurs universités de Téhéran, et aussi à l’extérieur des campus.