Relatant l’information, les médias iraniens ont souligné que cette précision du ministre iranien faisait suite aux propos d’Ali Akbar Salehi, directeur de l’Organisation iranienne de l’Energie atomique, qui avait insisté dimanche sur le fait qu’il n’y a jamais eu d’espion dans l’équipe de négociateurs du gouvernement Khatami.
Heidar Moslehi, le chef du Vevak a réagi devant les médias : « Au regard de la décision rendue par la quinzième chambre du parquet de la révolution islamique d’Iran, confirmée en appel, et conformément à l’article 505 du code pénal islamique, M. Hossein Moussavian a été reconnu coupable de ‘‘collecte d’informations classifiées sous couvert de responsabilité gouvernementale et leurs transmission à des tiers (des individus non autorisés et aux étrangers)’’ et condamné à deux ans de prison avec sursis et cinq ans d’interdiction d’exercer une fonction diplomatique au ministère des Affaires étrangères ou d’autres fonctions internationales dans les instances nationales. A cet égard, les activités de la personne concernée tombent dans la description exacte et complète de l’espionnage. »