AFP: Le principal groupe d’opposition syrien s’est dit prêt à revoir les relations de Damas avec l’Iran et le Hezbollah libanais, s’il arrivait au pouvoir.
Dans un entretien avec le quotidien Wall Street Journal publié vendredi, Burhan Ghalioun, président du Conseil national syrien (CNS), a également appelé à une action internationale plus décisive contre le régime de Bachar al Assad.
« Il n’y aura pas de relations privilégiées avec l’Iran », a assuré le président du CNS, un organe de tutelle qui regroupe les principales mouvances de l’opposition syrienne.
« Rompre la relation privilégiée signifie la rupture de l’alliance stratégique militaire », a ajouté M. Ghalioun, 66 ans, qui s’exprimait à Paris, où il est établi. Il a laissé entendre que les relations diplomatiques et économiques avec Téhéran seraient maintenues.
M. Ghalioun a ajouté qu’après la chute du régime, le parti chiite libanais Hezbollah, allié de Damas et soutenu par Téhéran, « ne sera plus le même », et les relations avec le Liban, longtemps sous la domination de Damas, seraient normalisées.
Enfin, a-t-il dit, « il est nécessaire d’avoir recours à des mesures décisives pour contraindre le régime à respecter les droits humains ». Il a toutefois rejeté l’idée d’une intervention militaire extérieure.