Iran Focus : La Résistance iranienne rapporte dans un communiqué publié à Paris de nouvelles agressions des forces irakiennes et des agents du régime iranien en préparation à une nouvelle attaque contre le camps d’Achraf.
Selon le communiqué du CNRI, le 17 décembre, les forces de sécurité irakiennes ont expulsé les personnels de maintenance de la principale centrale de générateurs d’électricité d’Achraf (centrale d’Ahrar). Elles ont avancé pour prétexte que puisqu’il n’y a plus de carburant, les Achrafiens n’ont désormais plus le droit d’aller à la centrale.
Les soldats irakiens ont aussi coupé le système de surveillance de l’électricité de la centrale. Dans la matinée du 13 décembre, des agents des services de renseignement des mollahs (le Vevak) avec l’aide des forces aux ordres de Maliki, ont mené une opération terroriste et criminelle en détruisant les canalisations des citernes de carburant de la centrale laissant s’écouler les 52.000 litres de réserve sur le sol. Cela entre dans le cadre des mesures prises par le régime des mollahs et les forces à sa solde en Irak pour accentuer les pressions et le blocus contre les Achrafiens et vise à préparer le terrain à une attaque et un massacre.
Lors d’une action violente, le lieutenant Heydar, officier de renseignement militaire et représentant du comité chargé de la répression d’Achraf, est passé par entre les murs de béton qui séparent le camp de la zone occupée, pour entrer dans la partie qui abrite les Achrafiens (la rue 100). Il s’est mis à sectionner des câbles téléphoniques, tout en menaçant les habitants qu’il y aura bientôt une attaque et qu’ils seront tous exécutés.
Par ailleurs, une unité de génie de la 5e division irakienne, a continué des travaux pour l’édification de nouvelles positions autour du camp, en vue d’une attaque.
Les 14 et 15 décembre, les forces militaires et de sécurité irakiennes aux ordres du Premier ministre Nouri al-Maliki, ont pillé tous les équipements et les installations du complexe résidentiel Moïne, dans le nord d’Achraf, qu’elles se sont partagées. Cette mise à sac organisée est un prélude à la future agression du camp.
Le 14 décembre, le Comité chargé de la répression d’Achraf, du cabinet du Premier ministre irakien, a averti les forces militaires présentes dans le camp de préparer le complexe Moïne pour une augmentation des agents des services secrets iraniens (Vevak) et des hommes de force terroriste Qods.
Ce complexe abritait quelque 400 habitants du camp d’Achraf, avant d’être pris lors du carnage du 8 avril par des assaillants irakiens qui avaient ouvert le feu, tuant et blessant plusieurs habitants, obligeant les autres à abandonner les lieux. Les forces irakiennes avaient pillé, volé ou détruit l’équivalent de centaines de milliers de dollars d’équipements et de biens, notamment personnels, et des véhicules.