La Tribune: Les Émirats arabes unis ont exporté dimanche leur première cargaison de brut via un oléoduc qui évite le détroit d’Ormuz, prouvant qu’il était possible d’éviter cet axe contrôlé par l’Iran, qui menaçait jusqu’alors de blocage pour négocier avec l’Occident. Lors des échanges matinaux, le baril de Brent de la mer du Nord échéance août lâchait 5 cents à 102,35 USD.
Les cours du pétrole étaient en baisse en Asie ce lundi, au lendemain des premiers envois de brut par les Emirats arabes unis via un oléoduc qui évite le détroit d’Ormuz, menacé de fermeture par l’Iran à plusieurs reprises. Lors des échanges matinaux, le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en août, perdait 34 cents à 86,76 dollars US, et le baril
Première cargaison par l’oléoduc évitant le détroit d’Ormuz
Dimanche, les Emirats arabes unis ont exporté leur première cargaison de pétrole par l’oléoduc évitant le détroit d’Ormuz, selon l’agence officielle Wam. La cargaison a pris la route du Pakistan au terminal de Foujeirah sur la mer d’Oman. Le 3 juillet, un responsable pétrolier des Emirats arabes unis avait indiqué que l’oléoduc transporterait du pétrole de « manière régulière » à partir d’août. L’oléoduc de 360 km de long permet aux Emirats, pays membre de l’Opep produisant environ 2,5 mbj, d’échapper aux menaces répétées de l’Iran de fermer le détroit d’Ormuz en cas de sanctions contre ses exportations pétrolières.
L’Iran privée d’une carte maîtresse dans ses néogciations avec l’Occident