Iran Focus: Une conférence internationale arabo-musulmane s’est tenue samedi à Paris en solidarité avec la Résistance iranienne et le soulèvement du peuple syrien.
Une centaine de personnalités musulmanes de 17 pays et des délégations parlementaires de 14 pays arabes participaient à cette conference-Iftar, à l’occasion du mois du Ramadan.
Les participants venaient d’Irak, de Palestine, de Syrie, de Jordanie, du Liban, du Koweït, du Bahreïn, du Yémen, d’Iran, d’Egypte, de Libye, d’Algérie, de Tunisie, du Maroc, de Turquie, des Etats-Unis, de Grande-Bretagne et de France. Ils ont demandé à l’ONU et aux USA une intervention urgente pour empêcher un 3e massacre des opposants iraniens en Irak.
La conférence a apporté son soutien au plan réalisable en huit points des Achrafiens présenté le 26 juillet à l’ONU. Elle a souligné que si l’Irak empêchait la réalisation de ce minimum requis, cela traduisait des intensions funestes. Selon ce plan, les Achrafiens subviendront eux-mêmes, à leur propres frais, à leurs huit besoins humanitaires minimums et ensuite le 6e convoi partira à Liberty. Si le gouvernement irakien ne pose pas d’obstacles à ce plan, il peut être achevé dans un délai d’un mois.
Sous la houlette de l’ancien premier ministre algérien Sid Ahmed Ghozali, président du Comité arabo-musulman en défense d’Achraf, la conférence a été organisée à l’occasion du mois de Ramadan. De nombreuses personnalités musulmanes, des imams de la communauté musulmane de France, des personnalités de diverses confessions, notamment Patrick Kennedy, Bariza Khiari, vice-présidente du sénat français sont intervenus.
Maryam Radjavi, la dirigeante de la Résistance iranienne, a salué dans son discours au nom du peuple iranien et de sa résistance, le peuple syrien, la bataille admirable qu’il livre et ses nobles martyrs. Le message de ce front, a-t-elle dit, est celui des peuples du Moyen-Orient qui crient que l’époque des dictatures est révolue. Aujourd’hui, alors que le régime iranien essaie de toutes ses forces de maintenir au pouvoir Bashar el-Assad, le peuple syrien et ses combattants avancent vers la liberté.
Evoquant le mécontentement croissant en Iran, Mme Radjavi a déclaré : Avant que la colère populaire n’explose et avant la chute du dictateur syrien, son plus proche allié dans la région, le régime des mollahs veut anéantir le mouvement de la résistance, le principal facteur qui conduira au changement en Iran. C’est de là que vient la transformation de Liberty en prison et les obstacles qui empêchent les Achrafiens d’accéder à leur besoins humanitaires minimums.