VIENNE, 18 septembre 2014 (AFP) – Les Etats-Unis ont appelé Téhéran à coopérer d’urgence avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) dans son enquête sur le programme nucléaire iranien, alors que s’ouvrent à New York des négociations pour parvenir à un accord dans ce dossier d’ici fin novembre.
Cette enquête menée par les experts de l’agence onusienne est destinée à s’assurer que le programme nucléaire iranien est strictement civil, comme l’affirme Téhéran.
« Les inquiétudes concernant la possible dimension militaire du programme nucléaire iranien doivent être levées dans le cadre » de tout accord « global » entre l’Iran et les grandes puissances, a déclaré la représentante américaine auprès de l’AIEA, Laura Kennedy, jeudi en marge d’une réunion de l’organisation à Vienne.
« Ce n’est qu’alors que la confiance sera possible sur le fait que le programme nucléaire iranien est et restera exclusivement pacifique », a-t-elle ajouté.
Ces déclarations interviennent alors qu’après de premiers contacts bilatéraux en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, les négociations formelles entre l’Iran et le « 5+1 » (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) doivent redémarrer vendredi à New York, avec l’espoir de parvenir à un accord global d’ici au 24 novembre.
L’AIEA attendait, avant le 25 août, des éclaircissement de l’Iran concernant deux points sur douze de son programme nucléaire mais Téhéran n’a pas apporté de réponses satisfaisantes, selon l’agence dont le directeur général, Yukiya Amano, a appelé lui aussi, lundi, l’Iran à plus de coopération.