L’article révèle que Ben Rhodes (l’adjoint du conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche pour les communications stratégiques) a aidé le président américain à convaincre les responsables politiques à travers le monde que le régime iranien a été réformé sous la présidence d’Hassan Rohani.
Dans un autre article publié par le Washington Times, Kenneth Maginnis, un membre indépendant de la Chambre des Lords au Royaume-Uni, a déclaré : Soit cette tromperie a été méconnue par ceux qui ont une confiance aveugle en les politiques du gouvernement américain, soit cette tromperie a été connu, mais ignoré par ceux qui souhaitent faire des affaires le régime iranien et bénéficier des revenus pétroliers de l’Iran.
Maginnis, qui est membre du « Comité parlementaire britannique pour la Liberté de l’Iran », a déclaré : « Les partisans de cette politique erronée ont contribué à créer une situation dans laquelle le régime iranien a fait quelques concessions mineures et dérisoires sur son programme nucléaire, en continuant ses violations systématiques des droits de l’Homme, en continuant de menacer ses voisins et les démocraties occidentales et en poursuivant ses interventions destructrices dans des conflits dévastateurs qui sont en cours en Syrie et au Yémen. »
L’article de New York Times Magazine laisse penser que cette politique a été entièrement fondée sur des mensonges. Maginnis indique que certains membres de haut rang du gouvernement auraient véritablement considéré Rohani comme un facteur de changement en Iran.
L’article ajoute :
« Le nombre des exécutions a augmenté de façon horrible sous la présidence de Rohani. Par ailleurs, le régime iranien a fait des tests de missiles balistiques pendant la période des négociations avec les pays du groupe P5 + 1 et Rohani a même ordonné un renforcement du programme de missiles balistiques de l’Iran. Ces réalités montrent clairement que la modération de Rohani n’est qu’un mythe. »
« On peut s’interroger que les compétences et les motivations de ceux qui ont raconté ces histoires, plutôt que de suivre les analyses et les injonctions du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) selon qui aucun changement significatif ne peut avoir lieu en Iran tant que le régime des mollahs est au pouvoir dans ce pays. »
« Ceux qui déterminent la politique des pays occidentaux à l’égard du régime iranien devraient écouter les avis de ceux qui ont expérimenté de près le régime de la République islamique, son idéologie et ses abus ; ceux qui sont animés par le désir d’améliorer la situation de leur patrie et leur peuple. »
« Heureusement, les opposants du régime iranien expriment leurs points de vue lors des grandes rassemblement internationaux organisés chaque année en France par le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), dirigé par Maryam Radjavi. L’année dernière, de nombreuses personnalités politiques et militaires occidentaux y ont pris la parole devant une foule de 100.000 expatriés iraniens et leurs supporteurs pour s’opposer à la politique du gouvernement américain à l’égard du régime iranien. »
Lord Maginnis a appelé les décideurs à travailler ensemble pour faire face aux menaces qui pèsent sur les démocraties et à prendre des mesures pour exercer des pressions diplomatiques et économiques sur le régime iranien, afin d’assurer la sécurité au Moyen-Orient et donner la priorité à la défense des droits de l’Homme dans cette région.