
Selon un rapport publié en 2017 par l’Institut international des études stratégiques (IISS) de Londres, l’Iran développe une douzaine de types de missiles d’une portée de 200 à 2 000 km et pouvant emporter des charges de 450 à 1 200 kg.
Ces programmes inquiètent les Occidentaux qui accusent Téhéran de déstabiliser la région. Aux termes de la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU, l’Iran ne doit d’ailleurs mener « aucune activité liée aux missiles balistiques conçus pour pouvoir emporter des charges nucléaires, y compris les tirs recourant à la technologie des missiles balistiques ». Ce paragraphe vaut interdiction des tirs de missiles balistiques et de fusées spatiales par l’Iran.
La France menace l’Iran de sanctions
La France se tient prête à imposer des sanctions à Téhéran si aucun progrès n’est enregistré dans les discussions sur le programme balistique iranien, a déclaré le 25 janvier Jean-Yves Le Drian.
« Nous avons commencé un dialogue très difficile. (…) Nous sommes prêts s’il n’aboutit pas à avoir un usage ferme de sanctions et ils le savent », a déclaré le chef de la diplomatie française.
La France exige que « l’Iran renonce à sa production de missiles et en particulier ses exportations en direction de certaines factions armées au Moyen-Orient », a-t-il ajouté.