Iran Focus, Téhéran, 21 juillet lIran reprendra ses activités denrichissement de luranium dans son site près de la ville dIspahan, dans le centre de lIran, le 1er août, selon léditorial du quotidien semi-officiel Djomhouri Eslami, dans son édition de jeudi.
« Le message clair de lIran à la Grande-Bretagne, lAllemagne et la France dans les négociations menées [à Londres »> hier, cest que lIran reprendra ses activités denrichissement dans le site dIspahan, et que rien ne pourra retarder cette action », écrivait le quotidien qui est proche du guide suprême layatollah Ali Khameneï, son fondateur et son premier directeur.
« Le peuple iranien attend des autorités et de lEtat quil reste fidèle à cette décision et de lexécuter. Quil ny ait plus de tergiversations des Européens pour tenter dobliger nos autorités à revoir leur décision de reprendre lenrichissement », ajoute léditorial.
LIran a accepté en novembre de suspendre lenrichissement durant ses négociations avec la Grande-Bretagne, la France et lAllemagne, représentant lUnion européenne. La troïka européenne a promis de faire une proposition avant la fin de ce mois qui pourrait interrompre un long processus diplomatique visant à neutraliser la peur des Européens de voir lIran acquérir larme atomique.
La décision de lIran de reprendre lenrichissement de luranium est rendu publique après une série de déclarations ces derniers jours par de hautes autorités iraniennes, y compris le président sortant Khatami.
« La maîtrise par lIran du cycle du combustible est le droit du peuple iranien et nest pas négociable », a dit Khatami dans un discours mardi.
Le quotidien très influent Keyhan, proche des ultras, a menacé la troïka européenne dans son éditorial de mercredi de voir lIran reprendre bientôt ses activités sur les sites atomiques dIspahan et de Natanz.
Léditorial intitulé « Ne nous menacez pas du Conseil de Sécurité » souligne la détermination de lIran « à ne jamais abandonner lutilisation de la technologie du cycle du combustible nucléaire ». Le journal met au défi la France, lAllemagne et la Grande-Bretagne denvoyer le dossier iranien devant le Conseil de Sécurité de lONU.
« Rien narrivera au Conseil de Sécurité », écrit le journal ultra. « La seule chose qui se passera, cest que nous serons en mesure de reprendre ou de suspendre les activités et datteindre un résultat rapide. Le Conseil de Sécurité nous ouvrira de grandes voies, mais les Européens perdront la seule option dont ils disposent maintenant. »