AFP, Biarrite, (France), 9 août – Le ministre français des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy a déclaré mardi qu’il était « encore possible de négocier » avec l’Iran au sujet de ses activités nucléaires.
« Nous tendons encore la main », a dit le ministre à Biarritz, dans le sud-ouest de la France, au moment où s’ouvrait à Vienne, en Autriche, une réunion du Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Le Conseil de sécurité de l’Onu n’a « pas aujourd’hui à se saisir de ce problème, puisque c’est d’abord et avant tout le Conseil des gouverneurs » qui doit se prononcer, a déclaré le ministre à la presse, à l’issue d’un entretien avec son homologue espagnol Miguel Angel Moratinos.
« Nous espérons que nous pourrons trouver une solution commune pour garder cet esprit positif des accords de Paris », conclus en novembre 2004 entre l’Iran et les pays européens sur la suspension des activités nucléaires, a ajouté le ministre français.
A Vienne, une réunion extraordinaire du conseil des gouverneurs, l’exécutif de l’AIEA, s’est ouverte mardi-midi à la demande des Européens pour examiner la reprise la veille par l’Iran d’activités nucléaires très sensibles à Ispahan.
« Le Conseil des gouverneurs va émettre le souhait de la communauté internationale vis-à-vis de l’Iran et nous souhaitons que nous puissions avoir une négociation avec l’Iran » a souligné M. Douste-Blazy.
« Jusqu’à la dernière minute, la France souhaite avec ses partenaires, l’Angleterre et l’Allemagne, avoir une discussion positive, ouverte basée sur le dialogue et la concertation dans le domaine de la prolifération nucléaire », a-t-il ajouté.
De son côté M. Moratinos a souligné qu’il « espérait une résolution qui laisse le champ libre à une négociation et que l’Iran accepte l’offre européenne ».
« Il est encore possible de négocier » avec l’Iran, selon la France
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