Iran Focus,Téhéran, 22 novembre – Un député iranien a déclaré au Majlis (Parlement) du pays que si le dossier nucléaire de la République islamique était traîné devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies pour déventuelles sanctions, les conséquences pour lOccident seraient importantes.
Kazem Jalali, membre de la commission de la Sécurité nationale et des Affaires étrangères au parlement, a déclaré dimanche : « Si le dossier nucléaire de lIran est renvoyé devant le Conseil de Sécurité [des Nations Unies »>, cela coûtera cher au monde, à la région et à lEurope ».
Jalali, député de Chahroud, au nord de lIran, a dit à ses homologues législateurs que lUnion Européenne avait rompu lAccord de Paris de novembre 2004. En vertu de cet accord, les la troïka européenne (la France, lAllemagne et le Royaume Uni) avaient offert à lIran des concessions économiques pour tout le temps où ses activités de cycle du combustible nucléaire, qui pourraient mener à la fabrication dune bombe atomique, seraient suspendues.
LIran a rompu laccord cette année avec la reprise de ses activités de conversion duranium à lusine nucléaire dIspahan, dans le centre de lIran.
Jalali a affirmé que Téhéran avait espéré quil ne soit pas question du dossier nucléaire de lIran lors des précédentes réunions du conseil des gouverneurs de lAgence internationale de lénergie atomique (AIEA) en échange de l « interruption volontaire » de certaines activités nucléaires.
Il a affirmé que lIran a repris ses travaux suspendus à lusine de conversion de luranium dIspahan lorsquils se sont aperçus que lU.E exigeait que lIran continue dinterrompre ses activités du cycle de combustible nucléaire. « Cest pourquoi nous avons repris le travail à lusine dIspahan. Pourquoi devrions nous négocier [avec lU.E. »> sils projettent de faire stopper notre travail de cycle du combustible nucléaire ? Est-ce que linterruption de nos activités nucléaires nécessite que nous négociions et que nous prenions part aux dialogues ? », a-t-il dit.
« Par ce projet de loi, nous déclarons que si notre dossier est renvoyé ou soumis au Conseil de Sécurité, cela signifie que lOccident nous pousse vers la crise. »