Reuters, Bruxelles, 21 novembre – Lundi, la Grande Bretagne a insisté pour que lIran respecte ses obligations en vertu du Traité de Non-prolifération nucléaire après que les législateurs iraniens aient voté pour bloquer les inspections à limproviste des Nations Unies si le pays venait à comparaître devant le Conseil de Sécurité.
« Nous allons réfléchir à ce que le Parlement iranien a dit hier », a déclaré Jack Straw, ministre britannique des Affaires étrangères, aux journalistes à son arrivée à une réunion des ministres des affaires étrangères de lUnion Européenne.
« LIran a signé le Traité de Non-prolifération. Il a des obligations claires. Il a été déclaré en rupture avec ses obligations pour ne pas avoir respecté divers engagements de laccord de garanties », a-t- il ajouté.
LIran a signé mais na pas ratifié le fameux Protocole additionnel au Traité de Non-prolifération qui prévoit des garanties supplémentaires telles que des inspections inopinées.
Javier Solana, haut représentant de lU.E. pour la politique étrangère, a déclaré que le vote « nétait pas une bonne nouvelle » mais a souligné quil était encore temps de considérer le cas de lIran lors de la réunion de lAgence internationale de lénergie atomique à Vienne jeudi afin de décider dautres mesures potentielles.
La Grande-Bretagne, la France et lAllemagne ont mené les négociations avec lIran afin dobtenir des garanties que le pays ne cherche pas à fabriquer la bombe atomique. Téhéran a rompu les pourparlers en août.
LIran fait face maintenant à un renvoi de laffaire au Conseil de Sécurité de lONU avec des sanctions possibles après avoir échoué à convaincre le monde que son programme, gardé secret pendant presque vingt ans, est destiné à construire des centrales électriques et non des ogives nucléaires.
Au vote de dimanche, 183 députés sur 197 présents ont approuvé le projet de loi, demandant également la reprise des activités denrichissement duranium, que lIran avait volontairement accepté dinterrompre lannée dernière lors de pourparlers avec les Européens sur un accord de coopération à long terme.
La loi doit être approuvée par le conseil constitutionnel de lIran, le Conseil Gardien conservateur composé de 12 hommes.