Iran Focus, Londres, 17 janvier Mardi, le ministre des Affaires étrangères russe, Sergei Lavrov, a déclaré que des sanctions nétaient pas le meilleur moyen de résoudre le problème de la menace nucléaire iranienne.
« Les sanctions ne sont en aucun cas le meilleur et lunique moyen de résoudre les problèmes internationaux », aurait dit Lavrov aux journalistes lors dune conférence de presse, selon lagence ITAR-TASS.
« La Russie est déterminée à être plus juste dans sa politique concernant la question nucléaire iranienne et à éviter toutes mesures brusques susceptibles daggraver la situation », a avancé le ministre des Affaires étrangères russe.
« La Russie se tiendra prête à assister à la réunion durgence du conseil des gouverneurs de lAIEA les 2 et 3 février, comme convenu à Londres, afin de discuter de mesures éventuelles relatives à la reprise du travail de recherche dans plusieurs sites nucléaires iraniens auxquels lAIEA avait auparavant interdit laccès », a-t-il dit, en référence au meeting lundi dans la capitale britannique des représentants des cinq membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies et de lAllemagne.
Il a affirmé que pendant la réunion de lundi, les six États « ont exprimé leur inquiétude face à la décision de lIran de reprendre la recherche scientifique dans son usine nucléaire et ont souligné limportance primordiale du retour de lIran à la table des négociations ».
« Pendant cette réunion à Londres, tous les partis ont exprimé leur inquiétude concernant les activités denrichissement duranium de lIran en dépit de tous les appels lancés par la communauté internationale pour que le pays y renonce. »
« Téhéran avait accepté avec lAIEA un moratoire sur tous les types de travaux relatifs à lenrichissement duranium », a-t-il rappelé.
Lundi, environ 200 Iraniens exilés se sont rassemblés devant le ministère des Affaires étrangères britannique, où la réunion entre les six États avait lieu, afin de demander que le dossier nucléaire du régime iranien soit renvoyé devant le Conseil de Sécurité de lONU pour que lui soit imposé un embargo total sur le pétrole.
Les Iraniens, tous partisans du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), ont brandi des drapeaux tricolores iraniens et des bannières où lon pouvait lire « Expulsez les mollahs de lONU » et « Un changement démocratique par la résistance iranienne ».
Les manifestants ont remis au ministère des Affaires étrangères une pétition exposant leurs arguments.
Hossein Abedini, membre de la commission des affaires étrangères du CNRI, a déclaré : « Les Iraniens ne veulent pas dune invasion militaire étrangère. En outre, ils pensent que lOccident doit mettre fin à sa politique dapaisement absurde vis-à-vis du régime des mollahs ».
« Nous nous faisons entendre aujourdhui la voix du peuple iranien pour dire au monde quil existe une troisième option, celle proposée par Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne : la communauté internationale doit soutenir le peuple iranien et sa résistance afin damener un changement démocratique en Iran », a-t-il affirmé.