Iran Focus, Bruxelles, 17 janvier Mardi, la Belgique et le Danemark ont demandé que le dossier nucléaire de lIran soit renvoyé devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies en raison de la décision de Téhéran de reprendre ses activités nucléaires liées à lenrichissement.
LAgence internationale de lénergie atomique (AIEA) avait demandé à plusieurs reprises à lIran de ne pas reprendre les travaux sur son site denrichissement duranium de Natanz. Mais Téhéran a fait la sourde oreille et après avoir repris ses activités, la théocratie a proclamé qu’elles étaient « irréversibles ».
Le ministre des Affaires étrangères belge, Karel De Gucht, sest aligné sur une déclaration de lUnion Européenne la semaine dernière dénonçant linitiative de lIran.
Dans un communiqué, De Gucht a déclaré quen tant que membre du conseil des gouverneurs de lAIEA, la Belgique avait suivi avec attention lévolution du dossier nucléaire iranien.
« Le ministre De Gucht regrette que lIran semble refuser de respecter les résolutions du conseil qui demande une transparence totale et une coopération avec lAIEA et de répondre à ses nombreux appels pour remédier à labsence de confiance due à ses activités nucléaires clandestines dans le passé. »
Le ministre des Affaires Étrangères belge a affirmé que puisquune résolution adoptée par le conseil de lAIEA en septembre 2005 a jugé lIran en violation de son accord de sauvegardes, quelle a déclaré que le dossier nucléaire de lIran soulevait des questions relevant de la compétence du Conseil de Sécurité de lONU et « puisque lIran continue de défier lautorité de lAIEA et les résolutions de son conseil », il a reconnu avec le reste de lUE que « le moment était venu pour le Conseil de Sécurité de lONU de simpliquer et dutiliser toutes ses ressources diplomatiques ».
Parallèlement, le Premier ministre danois, Anders Fogh Rasmussen, a donné également son soutien pour une comparution de lIran devant le Conseil de Sécurité.
« Il est temps que le Conseil de Sécurité simplique dans cette affaire », a déclaré Fogh Rasmussen aux journalistes, selon Associated Press. « Il est important que nous mettions le plus de pression internationale possible sur lIran. »
Le Danemark, qui détient un siège non permanent au Conseil de Sécurité, « sassocie au mouvement afin de mettre le maximum de pression sur lIran », a affirmé Fogh Rasmussen lors de sa conférence de presse hebdomadaire.