Reuters, Londres, 17 janvier Mardi, un haut responsable britannique a déclaré que le renvoi de lIran devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies en raison des inquiétudes soulevées par son programme nucléaire ne mènerait pas automatiquement à des sanctions économiques.
« Nous ne voyons pas cela comme un moyen daboutir directement à des sanctions », a déclaré ce responsable du ministère des affaires étrangères qui a parlé aux journalistes sous couvert de lanonymat. « Nous voulons construire avec le temps une pression graduelle et soutenue. Nous nallons pas à New York pour imposer des sanctions économiques. »
Il a affirmé que la Russie et la Chine, deux membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies bénéficiant dun droit de veto, navaient pas encore décidé si elles allaient soutenir la proposition de renvoi du dossier de lIran devant le conseil.
Mais il espère que le conseil de lorganisme de surveillance nucléaire des Nations Unies, lAgence Internationale de lÉnergie Atomique, soutiendra la proposition de renvoi avec un vote majoritaire, si ce nest par consentement unanime.
Il a nié les affirmations selon lesquelles lIran avait invité la Grande-Bretagne, la France et lAllemagne à reprendre les négociations, ajoutant que le trio européen avait annulé une réunion avec des responsables iraniens prévue pour mercredi.
« Ce nest quune ineptie, car les iraniens ont créé les conditions rendant impossible lorganisation (de nouvelles négociations)», a-t-il dit.
Il a ajouté quune action militaire contre lIran nétait pas à lordre du jour.