De fortes pluies ont de nouveau provoqué des inondations dans des dizaines de villes iraniennes, endommageant des habitations et des terres agricoles. L’Organisation du Croissant-Rouge iranien (Hilal Ahmar) a déclaré que 21 provinces ont été touchées par les inondations et les inondations.
L’Organisation météorologique a annoncé samedi 4 mai qu’une nouvelle vague de pluie entrerait en Iran à partir de lundi.
Fin avril, une nouvelle série de fortes pluies a provoqué des inondations et des inondations dans la province du Sistan-Baloutchistan, dans le sud-est de l’Iran, entraînant la destruction de dizaines de villages et la perturbation de l’approvisionnement en électricité et en eau d’au moins 300 autres villages.
Lors de cette inondation, qui, selon les citoyens, s’est accompagnée d’un manque d’assistance de la part du régime iranien, plusieurs personnes ont perdu la vie.
Avec l’arrivée d’un nouveau système de précipitations en Iran, l’Organisation météorologique a prédit le 4 mai que l’intensité des précipitations ne serait pas suffisante pour provoquer des inondations généralisées, mais des rapports faisant état d’inondations et d’inondations de routes dans certaines villes iraniennes ont été publiés ces derniers jours.
Des vidéos et des témoignages oculaires indiquent que dans le comté de Shabestar, dans la province de l’Azerbaïdjan oriental, les inondations ont été graves, causant d’importants dégâts.
Au Khouzistan, le PDG de l’Organisation provinciale de l’eau et de l’électricité a annoncé qu’à la suite des récentes précipitations, la capacité du barrage de Dez est terminée à 100 %, son débit est donc augmenté pour contrôler les inondations.
Des rapports faisant état de graves dégâts causés aux infrastructures et à l’agriculture par les pluies, d’inondations de maisons et de vergers submergés ont également été signalés à Dezful, au Khuzestan.
Hossein Zafari, directeur adjoint de l’Organisation de gestion de crise en Iran, a annoncé qu’outre le Khouzistan, les inondations ont causé de graves dommages aux routes nomades dans les provinces d’Ilam, Chaharmahal et Bakhtiari, entraînant la perte de bétail.
Gholamreza Gholami, directeur du quartier général de gestion des crises dans la province du Fars, a annoncé le 3 mai l’apparition de nouvelles précipitations et leurs graves dégâts sur le secteur agricole de la province.
D’autre part, le responsable du site du patrimoine mondial de Persépolis a annoncé qu’en raison des récentes précipitations, l’ancien site de Naqsh-e Rostam a été inondé, entraînant de multiples incidents d’affaissement dans la région.
Le Centre d’information de la police de la circulation de Téhéran a annoncé samedi 4 mai qu’en raison de l’entrée de boue et de débris sur l’autoroute principale, une interdiction de circulation avait été imposée sur un tronçon de l’autoroute Kharrazi, dans la partie ouest de la capitale.
Babak Mahmoudi, chef de l’Organisation du Croissant-Rouge iranien, a déclaré samedi que du 1er au 4 mai, 21 provinces ont connu des inondations et des inondations.
Mahmoudi a signalé l’assistance des forces opérationnelles du Croissant-Rouge à plus de 2 600 personnes, mais malgré plusieurs semaines écoulées depuis les inondations dans certaines régions d’Iran, les voies de communication vers les villages et les villes restent impraticables.