The Daily Telegraph, 8 mai – Par Anton La Guardia lIran sest moqué de Tony Blair hier disant que le revers électoral des travaillistes dans le scrutin local était dû à son alliance avec le président George W Bush.
A la veille dune réunion avec les grandes puissances du monde pour décider sur la manière de répondre au défi nucléaire de Téhéran, le régime iranien sest consolé en humiliant un de ses ennemis majeurs.
« Par son vote, la population a montré son opposition à la politique de M. Blair collée sur celle des Etats-Unis », a dit le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Hamid Reza Assefi. « Le résultat est issu du suivisme aveugle dont Londres fait preuve vis-à-vis des Etats-Unis, notamment en Irak. »
Margaret Beckett, la nouvelle ministre des Affaires étrangères du gouvernement remanié de M. Blair, plongera au fin fond de la diplomatie internationale quand elle senvolera pour New York afin dy retrouver autour dun dîner ses collègues des Etats-Unis, de Russie, de Chine, de France et dAllemagne.
Les six ministres tenteront de résoudre un cul-de-sac sur la manière dobliger lIran à suspendre son programme denrichissement duranium, que loccident soupçonne dêtre destiné à fabriquer des armes nucléaires.
LIran a défié un appel non contraignant du Conseil de Sécurité de lONU à mettre fin à son programme nucléaire.