Le Figaro, 21 juin – A lissue de ses entretiens avec les dirigeants européens, le président américain a estimé que la République islamique ne devrait pas attendre le 22 août pour donner sa réponse aux grandes puissances sur le nucléaire, comme lavait auparavant annoncé Mahmoud Ahmadinejad. Il a également réaffirmé lunité des Etats-Unis et de lUnion européenne dans leurs efforts pour empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire.
«Il ne fait aucun doute que nous partageons le même objectif». George W. Bush a réaffirmé lunité des Etats-Unis et de lUnion européenne dans leurs efforts pour empêcher lIran de se doter de larme nucléaire. Le président américain sexprimait de Vienne, où il a entamé des entretiens avec les dirigeants européens.
George W. Bush na pas non plus manqué loccasion de réagir aux propos de son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad qui a annoncé mercredi que la République islamique donnerait le 22 août sa réponse à l’offre que lui ont soumise le 6 juin les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’Onu et l’Allemagne, pour le convaincre de suspendre l’enrichissement d’uranium. «Cela semble affreusement long pour une réponse raisonnable. Examiner une offre raisonnable ne devrait pas prendre aux Iraniens autant de temps», a martelé Bush. Il a répété que les Iraniens avaient des «semaines, et non pas des mois» pour se décider.
Le «bon choix»
Et le chancelier autrichien Wolfgang Schüssel, dont le pays préside actuellement l’Union européenne, de renchérir : l’Iran doit faire le «bon choix» face à l’offre que lui ont soumise les grandes puissances.
Le président américain et les dirigeants européens ont par ailleurs abordé le thème de la Corée du Nord : des Nord-Coréens, «nous attendons» qu’«ils respectent leurs accords», a averti Bush, faisant allusion à l’engagement de Pyongyang à ne pas procéder à des tirs d’essai de missiles. Concernant le camp de Guantanamo, le chef de la Maison blanche a répété qu’il souhaitait le fermer, mais qu’auparavant, un moyen devait être trouvé pour renvoyer les détenus chez eux. Enfin, il a également affirmé la volonté commune de parvenir à un accord sur la libéralisation des échanges commerciaux internationaux, tout en reconnaissant que la tâche était «ardue».