PARIS, 23 déc 2006 (AFP) – La présidente du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), Maryam Radjavi, a salué samedi l’adoption par le Conseil de sécurité de sanctions contre l’Iran pour son refus de suspendre ses activités nucléaires sensibles, tout en appelant à des sanctions plus vastes.
La résolution adoptée samedi est selon Mme Radjavi « la première étape nécessaire pour empêcher le fascisme religieux qui règne en Iran d’obtenir la bombe atomique », indique un communiqué du secrétariat du CNRI, basé en France.
Mais Mme Radjavi « appelle le Conseil de sécurité de l’ONU à ignorer les menaces et le chantage des mollahs » et à imposer à l’Iran « de vastes sanctions », à savoir « technologiques, diplomatiques et pétrolières ».
Mme Radjavi estime, selon ce communiqué, que « la majorité absolue des Iraniens soutiendraient l’imposition de vastes sanctions », conscients que « les projets nucléaires » du régime vont « complètement à l’encontre des intérêts du peuple ».
Le régime iranien « a profité de la politique d’apaisement de l’Occident » selon Mme Radjavi, mais il est « faible et extrêmement vulnérable » aux sanctions.
« L’ultime solution est un changement démocratique par le biais du peuple iranien et de la résistance » iranienne, ajoute le communiqué.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté samedi, au bout de deux mois de négociations acharnées entre Occidentaux d’une côté, Russes et Chinois de l’autre, une résolution imposant à l’Iran des sanctions économiques et commerciales pour son refus de suspendre ses activités nucléaires sensibles.