AFP, paris, 24 janvier – La communauté internationale est dans une « logique de sanctions » pour amener l’Iran à renoncer à ses activités nucléaires sensibles, pas dans une « logique de guerre », a assuré mercredi le ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy.
« Ce n’est pas une logique de guerre. C’est une logique de sanctions », a déclaré le ministre sur la chaîne de télévision française LCI.
M. Douste-Blazy a souligné « l’unité de la communauté internationale » qui s’est traduite par l’adoption de la résolution 1737 du Conseil de sécurité des Nations Unies prévoyant « pour la première fois » des sanctions contre la république islamique.
L’Iran « a deux solutions: ou il s’isole d’un côté, ou alors il négocie », a ajouté le ministre.
Le Conseil de sécurité a adopté le 23 décembre la résolution 1737 imposant des sanctions contre les programmes nucléaire et balistique iraniens à cause du refus de Téhéran de suspendre son enrichissement d’uranium.
Le ministre a déploré que l’Iran n’ait pas saisi la « main tendue » par le président français, Jacques Chirac, proposant de suspendre le processus de sanctions si Téhéran suspendait ses « activités nucléaires sensibles ».