RIA Novosti, Moscou, 24 mai – Plusieurs mesures, dont les sanctions politiques et économiques sont admissibles pour exercer une pression sur l’Iran afin que ce pays observe la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, affirme Mikhaïl Marguelov, président du comité des Affaires internationales du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe).
« Différents types de sanctions, des pressions économiques et politiques, ou même un système de compensation pour le refus du programme nucléaire, tout est bon pour faire pression sur l’Iran », a-t-il déclaré jeudi à RIA Novosti.
Selon le sénateur, il n’y a rien de bon dans le fait que l’Iran, qui est voisin régional de la Russie, soit suspecté de mettre au point l’arme nucléaire.
Il pense également que le meilleur moyen de sortir de cette situation difficile serait d’observer un équilibre entre les positions des différentes parties, en vue de régler le conflit. M. Marguelov a précisé que cela concernait notamment les Etats-Unis qui souhaitaient renforcer la pression et n’excluaient pas un recours à la force pour régler le problème.
« Bien que les Etats-Unis insistent pour renforcer la pression et n’excluent pas un possible recours à la force pour régler la situation, la majorité des pays européens sont, comme la Russie, persuadés que la situation doit se régler uniquement sur une base diplomatique, pacifique », a rappelé Mikhaïl Marguelov.
De son côté, le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a même proposé d’autoriser l’Iran à enrichir partiellement l’uranium sur son territoire, a ajouté M. Marguelov.