MEMRI, 13 juillet – Par Y. Mansharof – L’actuelle crise entre la Russie et l’Iran porte sur deux points: a) l’ajournement de la construction et de la mise en marche du réacteur nucléaire de Bushehr ; b) le projet de missile iranien.
Les soupçons de la Russie relatifs aux intentions iraniennes ont atteint de nouveaux sommets, les représentants du gouvernement russe ayant publiquement accusé l’Iran d’activités nucléaires secrètes et d’oeuvrer pour obtenir la capacité de construire des armes nucléaires.
En Iran, parallèlement, les appels à considérer Bushehr comme un test présageant de l’avenir des relations entre l’Iran et la Russie et à achever la construction du réacteur grâce à d’autres pays que la Russie – ou, le cas échéant, à s’en remettre à l’Iran seul – se font plus pressants.
En outre, la proposition du président russe Vladimir Poutine faite aux Etats-Unis lors du sommet du G-8 tenu en Allemagne en juin 2007, de ne pas déployer de missiles en Pologne et dans la République tchèque pour se défendre contre les missiles balistiques iraniens, mais de se servir, avec la Russie, de la station radar de défense située à Karbala, en Azerbaïdjan – prouverait, selon de hauts responsables iraniens, l’hostilité de la Russie à l’encontre de l’Iran, qualifiée de plus importante encore que celle de l’Occident.
Lire rapport de MEMRI en anglais sur la crise entre la Russie et l’Iran: http://memri.org/bin/articles.cgi?Page=archives&Area=ia&ID=IA37007