SDA-ATS, New York, 26 janvier – – Les sanctions soutenues par les six Etats chargées du dossier nucléaire iranien incluent une interdiction de voyager pour les responsables du programme nucléaire. Le Conseil de sécurité discutera de ces sanctions la semaine prochaine.
Le texte de la résolution, dont une copie a été obtenue par l’AFP , a été remis aux 15 membres du Conseil de sécurité de l’ONU vendredi.
Il comprend des éléments inclus dans le nouveau projet de résolution approuvé par les cinq membres permanents du Conseil (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie) et l’Allemagne mardi à Berlin. Le projet de résolution prévoit une troisième série de sanctions économiques et commerciales à l’encontre de Téhéran.
Selon ce texte, tous les Etats devront prendre les mesures nécessaires pour « empêcher l’entrée (dans leur pays) ou le transit par leur territoire » de personnes liées au programme nucléaire militaire iranien. Une précédente résolution approuvée par le Conseil en mars, les appelait simplement à le faire.
Le texte exhorte également tous les Etats à inspecter les navires et avions cargos « à destination et en provenance d’Iran (…) qui pourraient transporter des marchandises interdites par cette résolution ».
« Nous envoyons un message très clair à l’Iran et nous accentuons la pression », a indiqué l’ambassadeur français à l’ONU, Jean-Maurice Ripert.
Mais la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU au complet, prévue vendredi à New York pour discuter de ces nouvelles mesures contre l’Iran, a été reportée en début de semaine prochaine.
« C’est purement technique », a assuré la représentante adjointe de Grande-Bretagne à l’ONU, Karen Pierce. Elle a souligné l’emploi du temps chargé du Conseil de sécurité.
La Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne ont multiplié les efforts pour obtenir un accord sur le nucléaire iranien. Téhéran soutient de son côté que son programme est purement civil.
Dans ses résolutions 1737 (décembre 2006) et 1747 (mars 2007), le Conseil de sécurité de l’ONU a imposé, puis alourdi, des sanctions économiques et commerciales contre l’Iran, pour le contraindre à suspendre ses activités sensibles, l’enrichissement d’uranium et le retraitement.