AFP, Jérusalem, 17 février – Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, sest déclaré dimanche en faveur de « louverture dun dialogue » avec lIran pour convaincre ce pays de stopper son programme denrichissement duranium, tout en préconisant des sanctions, le cas échéant.
« Nous sommes tous unis (au sein de la communauté internationale) pour des sanctions contre lIran, mais nous appuyons louverture de discussions », a déclaré aux journalistes M. Kouchner à lissue dun entretien avec le président israélien, Shimon Peres. « Oui à des sanctions, mais il faut engager un dialogue avec lIran qui est un grand pays et un pays de grande culture », a-t-il souligné.
M. Kouchner qui a rencontré auparavant le ministre israélien de la Défense Ehud Barak, doit sentretenir avec le Premier ministre israélien Ehud Olmert et son homologue israélienne Tzipi Livni, avant de regagner la France après une visite de deux jours en Israël et dans les Territoire palestiniens.
Les Six (Allemagne, Royaume-Uni, France, Chine, Russie, Etats-Unis) sattendent à ce que lIran « réponde à lensemble des demandes de la communauté internationale », avait déclaré jeudi à Paris M. Kouchner au directeur général de lAgence internationale de lénergie atomique (AIEA) Mohammed El Baradei.
Israël accuse lIran de continuer à vouloir se doter de la capacité nucléaire, ce que Téhéran nie. Israël considère lIran comme son « principal ennemi stratégique », le président iranien Mahmoud Ahmadinejad appelant régulièrement à « rayer de la carte » lEtat hébreu.