L'une des conséquences est que les navires iraniens portant un pavillon de complaisance sont soumis, en arrivant dans un port iranien, à une taxe de 10% sur la valeur de leur chargement, au même titre que tout bateau battant pavillon étranger.
"La moitié des biens importés (par mer) le sont par des bateaux battant pavillon étranger, et cela renchérit leur coût final", a-t-il ajouté, sans préciser la proportion de navires iraniens concernés.
M. Safarali a aussi souligné que les sanctions et pressions touchant le système bancaire avaient représenté "le défi le plus important pour l'industrie maritime" iranienne dans l'année écoulée.
"A cause des sanctions, les virements bancaires avec l'étranger sont difficiles et les compagnies maritimes doivent passer par des intermédiaires, ce qui est très risqué", a dit M. Safarali.
Les sanctions de l'ONU engagent les établissements bancaires à la "vigilance" dans leurs relations avec les banques iraniennes, et les Etats-Unis exercent des pressions pour décourager les premiers de faire des affaires avec les secondes.
"Les sociétés liées à l'Iran n'arrivent pas à obtenir de financement à l'étranger, et cela a compliqué nos affaires l'an dernier", a dit M. Safarali.
BOSCO est une filiale de l'une des fondations de charité les plus puissantes d'Iran, la Bonyad Mostazafan.