xinhua: La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré mardi que février est un mois crucial pour que les Nations Unies imposent des sanctions supplémentaires à l’Iran pour son programme nucléaire controversé.
"Le problème des sanctions contre l’Iran sera à l’ordre du jour quand la France préside le Conseil de sécurité de l’ONU", a affirmé Mme Merkel au cours d’une conférence de presse conjointe avec le président israélien Shimon Peres, à l’issue de leur entretien.
Elle a souligné que son pays souhaite une solution diplomatique, plutôt qu’une solution militaire, ajoutant que toute mesure de sanction doit être approuvée sur "la base la plus large possible" au sein des Nations Unies.
Elle a déclaré toutefois que si les membres du Conseil de sécurité échouent à parvenir à un consensus, les pays ayant des pensées similaires "doivent chercher un tel résultat".
Lundi, Mme Merkel avait appelé l’Iran d’accepter les inspections internationale sur son programme, affirmant que ce serait "une tragédie pour le peuple iranien" si leur gouvernement refuse de coopérer.
L’Allemagne est l’un des principaux pays engagés dans les efforts visant à persuader l’Iran de stopper l’enrichissement d’uranium, qui, selon Téhéran, est pour des fins pacifiques.
Depuis 2006, le Conseil de sécurité avait déjà adopté trois résolutions imposant des sanctions à l’Iran.