Iran focus – Washington, le 5 mai 2016 – trois membres du Congrès américain ont écrit à Boeing pour les implorer de ne pas faire affaire avec « des entités liées au gouvernement » iranien. Des représentants républicains de l’Illinois, Peter Roskam, Robert Dold et Randy Hultgren ont demandé à Dennis Muilenburg de reconsidérer son financement « du premier État soutenant le terrorisme. »
Le Plan d’action conjoint mis en œuvre à la suite de l’accord entre l’Iran et les pays P5+1 l’année dernière n’a pas levé toutes les sanctions concernant les violations des droits de l’homme, le programme de missiles balistiques et le soutien au terrorisme. Cependant, le gouvernement iranien a demandé que les ventes d’aéronefs commerciaux fassent exception.
Les représentants américains ont signalé que les bénéficiaires de ces ventes d’aéronefs seraient le gouvernement iranien « despotique », car ils détiennent une majeure partie des actions d’Air Iran avec lequel Boeing négocie. Air Iran a déjà été sanctionné pour avoir transporté de l’argent en liquide, des armes et des soldats pour le corps des gardiens de la révolution islamique (Pasdaran). Roksam et al ont été sans équivoque sur le fait qu’ils pensent qu’Air Iran continuera de « fournir un soutien logistique au terrorisme et à des activités illicites » sur une échelle mondiale.
Les signataires ont déclaré qu’il ne s’agit pas de respecter la loi, mais de faire ce qui est juste. La réintégration de l’Iran dans l’économie mondiale implique que de nombreuses entreprises seront tentées de faire des affaires avec ce géant économique endormi.
Les vastes réserves de pétrole et de gaz de l’Iran auraient pu en faire une nation prospère mondiale ; cependant, des malfaisances de plus haut niveau ont gâché cette opportunité à l’heure où le monde se tourne peu à peu vers les énergies renouvelables et vertes.