
Avec AFP – Le président américain Donald Trump, qui avait promis durant sa campagne électorale de « déchirer » l’accord sur le programme nucléaire iranien, a décidé lundi de le préserver et de poursuivre pour le moment la politique de son prédécesseur Barack Obama.
Les Etats-Unis ont indiqué – comme ce fut le cas en mai – que d’autres mesures punitives seraient imposées à l’Iran pour ses missiles balistiques et ses actions « déstabilisatrices » au Moyen-Orient.
« Nous prévoyons la mise en oeuvre de nouvelles sanctions qui concernent le programme de missiles balistiques iraniens », a souligné l’un des responsables de la Maison Blanche.
En outre, le Sénat avait voté en juin un projet de loi pour punir Téhéran pour son « soutien à des actes terroristes internationaux ». Le département d’Etat continue aussi, depuis 1984, de considérer la puissance régionale chiite comme un « Etat soutenant le terrorisme ».
« L’Iran demeure l’une des plus dangereuses menaces pour les intérêts des Etats-Unis et pour la stabilité régionale », a tonné l’un des responsables de l’administration Trump.
Le nouveau président américain a déjà pris le contre-pied de Barack Obama en resserrant les liens avec l’Arabie saoudite sunnite et en appelant à « isoler » le rival iranien chiite. Washington accuse depuis six mois Téhéran d’être une « menace » régionale, qui « déstabilise » directement ou via des groupes « terroristes » la Syrie, l’Irak, le Yémen ou le Liban.
Le Parlement iranien a par ailleurs entamé mardi la procédure pour le vote d’une loi visant à renforcer le programme balistique du pays et la force Qods des Gardiens de la révolution –les forces d’élite de l’armée, chargées des opérations extérieures notamment en Syrie– afin de lutter contre les actions « terroristes » de Washington.