À la veille du rassemblement du 9 juillet à Paris pour un Iran libre et démocratique, qui compte sur la présence de dizaines de milliers de sympathisants et de décideurs du monde entier, plusieurs politiques ont réaffirmé leur soutien à la Résistance iranienne et ont également exprimé leurs inquiétudes vis-à-vis de la situation en Iran.
Anna Zaborska, membre slovaque du Parlement Européen, a en effet déclaré que les députés Européens sont « extrêmement inquiétés par la situation en Iran » après trois ans de régime soi-disant « modéré » du président Rohani. Elle a fait allusion à l’oppression des femmes, des enfants et des minorités religieuses et à l’augmentation alarmante des exécutions, et a confirmé que plus de 270 eurodéputés de tous horizons politiques ont exigé dans une déclaration conjointe que l’UE conditionne ses relations commerciales avec l’Iran par le respect des droits de l’Homme.
Elle a également affirmé que Maryam Rajavi, présidente élue de la Résistance iranienne, s’est « sacrifiée pour son pays » et que le peuple iranien a fait preuve d’un grand courage.
Son confrère Pál Csaky, membre du parlement européen slovaque et ancien vice-premier ministre slovaque des Affaires européennes, des droits de l’homme et des minorités, fait également partie des 270 députés ayant signé la déclaration. Selon lui, le régime iranien est accusé de massacrer des innocents en Syrie.
Jim Nicholson, membre irlandais du Parlement Européen, a également signé cette déclaration, en affirmant qu’il considère que les droits de l’Homme ont été ignorés en Iran. Soutenant Mme Radjavi, il a déclaré que les eurodéputés attendent avec impatience le moment où les droits de l’Homme en Iran seront enfin respectés.
La baronne Cox, membre de la chambre des Lords britannique, a aussi souhaité exprimer son soutien à l’opposition iranienne et a évoqué la « dure réalité » des femmes, enfants et jeunes dans le pays sous le régime de Rohani. Selon elle, le régime iranien est le « premier bourreau par habitant » et en dépit de l’accord sur le nucléaire, la situation des droits de l’Homme se détériore.
Citant un rapport de l’ONU publié plutôt dans l’année, elle a rappelé que « le régime iranien doit réformer ses lois qui permettent l’exécution des jeunes filles dès neuf ans, ou qui peut les forcer à se marier avec des maris beaucoup plus vieux. » Elle a également mentionné de tristes exemples récents de violation de droits de l’Homme sous Rohani, à l’instar de la flagellation publique d’une jeune femme pour relation hors mariage et des 99 coups de fouet administrés à 35 jeunes pour avoir assister à une fête.
Enfin, la baronne a souligné le courage des femmes iraniennes qui luttent contre le régime, notamment les militantes de l’organisation des moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI) dont certaines sont au camp Liberty. Elle est convaincue qu’ « un meilleur future se dessine à l’horizon. »
Le soutien à la résistance iranienne n’a aucune frontière et de l’autre côté de l’Atlantique, les parlementaires canadiens ont confirmé leur assistance au rassemblement « Iran libre » du 9 juillet. En effet, le sénateur canadien David Smith assistera à l’évènement en représentation des centaines de parlementaires canadiens. Aux côtés de ses homologues américains et européens, il exigera des « élections authentiques et des droits fondamentaux de l’Homme pour le peuple iranien. » Il a également tenu à féliciter la communauté iranienne au Canada pour sa lutte continue pour la liberté en Iran, et le soutien de ses collègues parlementaires à cette cause.
Tous les politiques cités participeront au rassemblement « Iran Libre » du 9 juillet à Paris et invitent tout le monde à soutenir la Résistance iranienne et à se réunir sur place ou par le biais d’Internet à cette occasion. Cet évènement accueillera des membres de législatures de toute la planète ainsi que des décideurs et dirigeants locaux et des dizaines de milliers de partisans et sympathisants du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI). Le rassemblement soutiendra le plan en 10 points de Maryam Radjavi, dans l’optique d’un Iran libre et démocratique.