Communiqué de presse – 26 juin 2017
Appel à la mise sur la liste noire des gardiens de la révolution iraniens (CGRI / Pasdaran)
Aujourd’hui, nous annonçons que 265 membres du Parlement européen ont apporté leur soutien à une déclaration conjointe sur les droits de l’homme en Iran.
Mes collègues qui ont signé cette déclaration sont issus de tous les groupes politiques au Parlement européen, incluant 4 vice-présidents du parlement et 23 présidents de commissions parlementaires et de délégations. Cela montre clairement que lorsque la question des violations des droits de l’homme, de la répression des femmes et des minorités et le soutien du régime iranien au terrorisme sont concernés, nous sommes tous unis.
Récemment, le régime iranien a organisé une élection présidentielle. Nous estimons qu’il s’agissait d’un simulacre d’élection parce qu’il n’y avait pas de candidats de l’opposition et que les électeurs avaient simplement le choix entre plusieurs mollahs.
Hassan Rohani qui entame son deuxième mandat, n’est ni modéré ni réformiste. Au cours de ses 4 premières années à la tête du pays, l’Iran était le pays qui détenait le record du plus grand nombre d’exécutions par habitant.
Le ministre de la Justice de Rohani est un meurtrier impénitent, ancien membre du « Comité de la mort » qui a décidé de l’exécution de plus de 30.000 prisonniers politiques en 1988, dont la plupart appartenait au principal mouvement d’opposition, l’OMPI.
Par conséquent, nous avons appelé le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme et le Conseil des droits de l’homme à installer une commission d’enquête sur le massacre de prisonniers politiques en 1988 en Iran.
Nous avons également demandé à nos gouvernements européens de conditionner leurs relations avec l’Iran à l’arrêt des exécutions et à l’accomplissement de progrès clairs concernant les droits de l’Homme et les droits des femmes.